Les porteurs de pierres, 2022

« Toutes les cordes sont des tunnels conduisant à l’étreinte de l’origine »1

A la manière des conteurs des Premières Nations qui illustrent des histoires orales à l’aide de ficelles, je mets en scène, par le biais d’une corde dans l’espace que j’habite, des ensembles de figures sous forme d’atlas qui assemblées redessinent des paysages et nous amènent à repenser notre rapport au vivant.

Par-delà les océans, dans des sociétés dîtes de tradition orale, les jeux de ficelles ont de tout temps étaient utilisés comme langage imagé pour aborder le monde du vivant.

Cette performance se décompose en une succession de gestes simples élaborés à l’aide de ficelles qui se croisent, se nouent entre les mains, les pieds voire la bouche. Ces figures, réappropriées par chacun, évoquent un langage universel, des messages qui cherchent à aller au-delà du visible en questionnant le devenir des liens qui se tissent entre les espèces animales, végétales et minérales.

1. La voix des Karaw, Les techniciens du sacré, Anthologie de Jérôme Rothenberg, 2007

Installation in situ, photographies, performance et vidéos.
Dimensions : 6x4 m.

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